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ENTRE DEUX TRAINS

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Bonus

Sélections en Festivals Internationaux du Film : Angoulême, La Baule, Albi, Valenciennes, Moscou (Russie), Széged (Hongrie), FAJR – Téhéran (Iran), LIFF (Liban), Shanghaï (Chine), Fimucité (Tenerife), Girona (Espagne – BEST ACTOR), Buenos Aires (Argentine), CEIFF (Paraguay), Morelia (Mexique), Inde (Goa, Rajasthan IFF, Bengaluru IFF, AIFF), Chili (FELACOS – BEST FICTION FILM) …

« ENTRE DEUX TRAINS », premier long-métrage de fiction de Pierre Filmon après « Close Encounters with Vilmos Zsigmond » a été le coup de coeur de Dominique Besnehard qui l’a sélectionné au Festival Francophone d’Angoulême, avant d’avoir une remarquable carrière internationale en Festivals (dont le plus grand Festival du Film de Russie, le plus grand Festival du Film de Chine et le plus grand Festival du Mexique…). Salué par la critique : « Subtil suspense romanesque qui étreint nos coeurs » pour Benzine Mag, « Formidable ! » pour Lisa Nesselson (Screen Daily, France 24 et présidente de l’Académie des Lumière), « Un film français dans toute sa splendeur » pour Sortir à Paris, « Très bon film » pour Michel Ciment (Positif) et « Une poésie contemporaine » pour Nicole Garcia, le film sortira avant l’été 2021.

Les acteurs principaux du film

nos deux comédiens (Laëtitia Eïdo et Pierre Rochefort) commencent à entrer dans la peau de leur personnage…

Ronald Guttman

Ronald Guttman

(« à la poursuite d’Octobre Rouge », « Danton », « Green Card », « Danny Balint », « Welcome to New York », « Mildred Pierce », « HUNTERS »…) :
mélange de Jacques Weber et de Donald Sutherland, Ronald a donné la réplique – excusez du peu, à Gérard Depardieu, James Spader, Ryan Gosling, Kate Winslet, Robin Williams et Al Pacino l’an dernier…

Laëtitia Eïdo

(« Tel Aviv on Fire », « Holy Air », « FAUDA » et les prochains films d’Isild Le Besco, Bernard Campan, Yvan Attal, Roger Donaldson et Terrence Malick…) : mélange de Maria Callas et d’Angelica Huston, Laëtitia s’impose enfin aux yeux du monde dans « FAUDA », série israélienne remarquable, sur Netflix dans le monde et Ciné Plus en France, en ayant déjà joué dans plus de quinze films (longs et courts) en quatre langues.

Pierre Rochefort

(« Un beau dimanche », « Nos Futurs », « Ma Famille et le loup », « le bureau des légendes »…) : mélange de Jean Rochefort et de Bradley Cooper, Pierre irradie de sa présence irrésistible « Un beau dimanche » (2013) de Nicole Garcia et promet de belles heures au cinéma français. Pour notre film, il vient de remporter le Prix du Meilleur Acteur au 32è Festival du Film de GIRONA en Espagne.

Ronald Guttman

Crédit photo : Cédric Canezza.

Estéban

(« La délicatesse », « la fille du 14 juillet », « l’effet aquatique », « ôtez-moi d’un doute »…) : autant de films français où Estéban a fait preuve de sa présence inoubliable et de son talent.

 

Sélections aux Festivals Internationaux d’Angoulême, La Baule & Albi 2019

IFF Shanghaï 2020, IFF Moscou 2020, IFF Morelia 2020

IFFI GOA 2021, Rajasthan IFF 2021, Bengaluru IFF 2021…

ENTRE DEUX TRAINS a commencé par des notes prises dans le métro et compilées dans un petit carnet à couverture marron, il y a longtemps, au siècle dernier. J’ai écrit le premier scénario sur quelques années, avec différents titres, le dernier étant « Quelqu’un d’autre ». C’était l’histoire de Marion et Grégoire qui vivaient une brève passion amoureuse à l’hôpital maritime de Berck-sur-Mer, chacun veillant leur compagne/compagnon plongé(e) dans le coma. Un premier scénario réécrit dans le cadre de l’atelier scénario de la Fémis en 2004 – 2005. Il a été tellement lu, relu et réécrit qu’il a fini par être prêt à tourner. Il y avait une production et des acteurs. Mais le film d’Anne Le Ny, « Ceux qui restent », avec Emmanuelle Devos et Vincent Lindon, sorti fin août 2007, a enterré le projet. Les trois lignes du synopsis parues dans l’Officiel des Spectacles étaient les mêmes. Les mêmes qu’un autre film, coréen, sorti en avril 2005, « April Snow ». Malheureux et douloureux hasards qui ont effrayé les producteurs…

Dix ans ont passé, le temps d’écrire un tout autre scénario, en anglais, qui m’a permis de rencontrer Vilmos Zsigmond – mais c’est une autre histoire… Sur les conseils d’un ami producteur, j’ai ressorti « Quelqu’un d’autre » de son tiroir. Mais ça parlait d’un temps révolu, j’étais devenu quelqu’un d’autre. Je ne pouvais pourtant pas le laisser mourir là, les deux personnages principaux vivaient en moi. J’avais vieilli de dix ans. Ils avaient vieilli de dix ans. Qu’étaient-ils devenus ? Le scénario d’ENTRE DEUX TRAINS (d’abord appelé « Long Time No See », titre que le film conserve pour sa carrière à l’International) a été écrit très vite, à Venise entre un Noël et un Nouvel An, réécrit vite et fabriqué encore plus vite, après des aléas de production que je vous épargne. Laëtitia Eïdo, Pierre Rochefort, Ronald Guttman, Estéban et le chef-op Olivier Chambon de l’AFC ont dit « Oui ! » et tout est devenu possible. Les décors, inaccessibles, sont devenus accessibles, après de nombreuses tractations. Les planètes se sont alignées, il fallait faire ce film. On l’a fait… à vous de le voir maintenant !

Un film de
pierre filmon

Avec

marion – laëtitia eïdo
grégoire – pierre rochefort
michel – ronald guttman
denis – estéban

caissière relay – alexia séféroglou
homme énervé au relay – jean rousselot
mère avec enfant (iris) – roxana carrara
jeune femme en colère – gala fatus rieser
jeune homme en colère – darry kedadouche
caissier galerie de paléontologie – alexandre zloto
gardien galerie de paléontologie – philippe scagni
hommes groupe photo – daniel zapateiro et wang muyan
réceptionniste hôtel libertel austerlitz – jerome wiggins
serveur du café maure – farid cherchari
simon – bellu bellali
pianiste – rémi klein

Figuration
elena et virginia filmon – marie-françoise filmon – claire filmon
groupe de taï-chi de monsieur dzoan n’guyen – charlotte marquardt
anne stell – donatien schramm – stéphane ribola
philippe laylle – laurent harjani – patrick ferrier

Production
le studio orlando – philippe grivel et matthieu deniau
prodigima films – nicolas baby et romain gaboriaud
almano films – pierre filmon et claire filmon
ronamic et patrick ferrier

Scénario, dialogues et réalisation
pierre filmon

Image
olivier chambon a.f.c.
assisté d’antonin boischot

Son direct
julian sanchez moreno – philippe grivel
jules jasko – guillaume andré

Direction de production
michaël berreby

Scripte
elma timoteo

Assistants réalisation
michaël berreby – oscar gilmour – reuben bocobza

Costumes
morgane lambert

Chef maquilleuse
christel lintz

Régie
carolane danjou

Réalisation making-of
stéphane els

Attaché de presse
stéphane ribola

Musique originale
composée, dirigée et interprétée par
david hadjadj
(violon noémie poumet, violoncelle catherine doise)
enregistrée et mixée par paul moatib au studio 13, paris

Montage
anouk zivy
assistée de carolane danjou

Montage-son des directs
jeanne delplancq

Montage-son
pascal ribier

Mixage
matthieu deniau

Étalonnage
olivier chambon a.f.c.

Superviseur des effets visuels
thierry ardiller

Conseillère violon
noémie poumet

Doublage violon
guillaume fontanarosa

Assurance tournage
continental media assurances

Musique
edvard grieg – quatuor à cordes opus 27
(un poco andante – allegro molto ed agitato), 1878
interprété par le quatuor guarneri, 1989
arnold steinhardt, john dalley, michael tree, david soyer
℗1991 universal international music b.v.
avec l’autorisation d’universal music publishing film et tv
merci à arnold steinhardt

ludwig van beethoven – quatuor opus 130 n°13 (presto), 1825
interprété par le quatuor végh, 1973
sandor végh, sandor zöldy, georges janzer, paul szabo
℗ 1986 naïve – auvidis, avec l’aimable autorisation de believe

béla bartók – quatuor n°4 (allegretto pizzicato), 1928
interprété par le quatuor végh, 1972
sandor végh, sandor zöldy, georges janzer, paul szabo
℗ 1986 naïve – auvidis, avec l’aimable autorisation de believe

franz schubert – quatuor n°14 (andante), 1824
interprété par noémie poumet, ghislaine benabdallah
dahlia adamopoulos, catherine doise
enregistré au studio de duncan roberts, paris

© le studio orlando – prodigima films – ronamic – almano films

n°visa CNC 150250 – 2019

remerciements particuliers

claire filmon – patrick ferrier – barbara arcolin

laëtitia eïdo – pierre rochefort – ronald guttman – olivier chambon

ivan todoroff – sophie paquet – carlo roman – thierry ardiller – caroline champetier – laurent harjani – emmanuel lemire – courtney hope therond – paul iserentant – laurent baujard – marie maurin – nicolas sarkissian – nicolas lesoult – claudio descalzi – marc irmer – eric blanckaert – sncf pôle cinéma et tournages, jérémie coste et philippe laylle – gare d’austerlitz, marc richard et mathieu millet –  monsieur dzoan n’guyen et son groupe de taï-chi – dodo manège du jardin des plantes, jean-jacques harel – jardin des plantes, florence labalette, avec l’aimable autorisation du museum national d’histoire naturelle – ville de paris relay gare d’austerlitz, jean-paul, kacim, buda et mohamed relay, lagardère travel retail france, marie lecointe – hôtel libertel austerlitz, geoffroy fourcroy – café maure, grande mosquée de paris, messieurs abderrahmane, belkacem et semmache – didiez diaz, piotr stadnicki et l’équipe de transpalux – le studio orlando, jules jasko et julien petri – l’équipe de chez rico, boulevard de l’hôpital
bobbies – eurocostumes – sos ciné – dca mikros, sophie denize et arnaud fouquet – laurent grégoire, céline kamina, frédérique moidon, ubba, cécile felsenberg – time art, sébastien perrolat believe, sébastien vabre – universal music france, nicolas freidenberg
le grand action, isabelle gibbal-hardy, amaia ellisseche – nicolas ranger, victor bournérias, alexandre tsékénis intervista, cédric monnerie, charles bin, stéphane sylvestre – les infirmières et les médecins des hôpitaux de berck-sur-mer et de l’hôpital beaujon
l’atelier scénario d’ève deboise à la fémis et les ami(e)s scénaristes

un film tourné début octobre 2018 à la gare d’austerlitz, à la galerie d’anatomie comparée, la ménagerie, la serre tropicale et la serre de nouvelle-calédonie du jardin des plantes, à l’hôtel libertel austerlitz et au café maure de la grande mosquée de paris.

Dominique Besnehard

le film est « bourré de charme »

Benzine Mag

Sébastien Boully : « un subtil suspense romanesque qui étreint nos coeurs »

Lisa Nesselson (Screen Daily, France 24 et présidente de l’Académie des Lumière)

le film est « Formidable ! »

Michel Ciment (Positif)

c’est un « très bon film »

Sortir à Paris

c’est « Un film français dans toute sa splendeur »

Nicole Garcia

le film est « Une poésie contemporaine »

Le passé des deux personnages principaux de ENTRE DEUX TRAINS avait fait l’objet d’un précédent scénario que j’avais développé et écrit aux débuts des années 2000 en allant régulièrement à l’hôpital maritime de Berck-sur-Mer interroger des médecins et des aides-soignantes. Un scénario réécrit en 2004-2005 au cours de l’atelier-scénario de la Fémis sous le tutorat d’Eve Deboise. Mais mon histoire originale, trop proche de la trame de « Ceux qui restent » (2007) d’Anne Le Ny, n’a jamais pu être mise en production, ni réalisée… Ce dont j’ai mis presque dix ans à me remettre… Une fois définitivement mis de côté et une fois trouvé un nouveau concept : les retrouvailles des personnages principaux, l’écriture a été rapide.

Les deux personnages de ce nouveau projet de film se retrouvent par hasard Gare d’Austerlitz, neuf ans après leur brève passion amoureuse au sein d’un hôpital (où chacun d’eux avait un conjoint dans le coma). J’ai voulu profiter de l’idée de ces retrouvailles fugaces dans une gare, entre deux trains, pour installer le principe du plan-séquence et soumettre les personnages à l’urgence de vivre plus intensément le temps réel (ils n’ont que soixante-dix minutes à leur disposition) et ainsi les obliger à se dévoiler plus vite et plus instinctivement. En se livrant l’un à l’autre, ils se re-séduisent et revivent leur passion en accéléré.

Il m’est arrivé de vivre certains moments de ma vie avec une intensité décuplée par la rareté de l’événement, par la force (réelle ou imaginaire) de la personne rencontrée et du peu de temps à disposition. C’est alors que je ressentais toute la puissance d’un moment volé au temps qui passe et à la routine de l’attente, de l’échec ou du quotidien. Les ruptures dans le temps subjectif (celui qu’on a l’impression de vivre et non pas celui que décomptent les aiguilles d’une montre) me semblent être des révélateurs de qui nous sommes. Je n’ai jamais tant eu l’impression d’être vivant que quand le temps commençait à me manquer. J’espère que le film donne cela à ressentir.

Les personnages traversent des univers visuellement divers (la Galerie de Paléontologie, la Ménagerie du Jardin des Plantes, les Grandes Serres et le café Maure de la Mosquée de Paris), extérieurs et intérieurs – comme un voyage intérieur mais dehors, et subissent les perturbations d’une série de rencontres (dont la plus importante avec le remarquable Ronald Guttman), contrecarrant sans cesse leur désir de se poser pour prendre le temps de faire le point sur leur histoire d’amour passée. La vie fuit entre leurs doigts, ce qui les oblige à accélérer en permanence. On n’arrête pas le temps qui ronge. Ces éléments perturbateurs amènent le film à passer par différents rythmes et différents tons, plus ou moins légers.
La mise en place des plan-séquences alterne, à des moments précis, la proximité avec les personnages (en évitant leur environnement proche) et la distance avec eux pour les laisser respirer (et le spectateur avec) – avec aussi de vrais moments de pause. Il s’agissait de les suivre ou de les précéder en fonction de ce qu’ils se disent et d’où ils se trouvent exactement, en plan large ou en cadre serré, dans un ballet, évoqué dans le scénario, réglé précisément en amont du tournage avec le directeur de la photographie Olivier Chambon, AFC. Car l’inconnu, c’étaient les accidents de parcours dans les différents lieux publics. Il s’est agit pour nous d’anticiper au maximum les incidents acceptables (croisement avec les gens dans la rue) et les regards caméras insistants (les plus nuisibles ont été corrigé en post-production) qu’on a tout fait pour éviter en privilégiant un tournage matinal et une toute petite équipe avec un matériel discret. La tension créée par le tournage en plan-séquences bénéficie au propos du film.

Laëtitia Eïdo et Pierre Rochefort ont plongé totalement, avec toute leur confiance et tout leur talent, dans ce défi qu’ils ont relevé haut la main. Ils méritent des prix d’interprétation tant leur engagement et leur réussite sont totales.

Le montage-son alterne prise de son directe, qui amène le vivant, le concret, avec un énorme travail (huit semaines) plus abstrait, de reconstruction sonore pour extraire les personnages de leur environnement et accentuer leur intimité, et récréer un environnement sonore dirigé. La création de la partition musicale (mélange de quatuor à cordes et de partition de piano composés par David Hadjadj), parfois bruitage, parfois accompagnement mélodique, parfois rupture rythmique, offre un contraste avec l’introduction du premier mouvement du quatuor de Grieg, leitmotiv du film.

Shooting pendant le tounage

Laëtitia Eïdo by Michael Berreby

Olivier Chambon AFC – Laëtitia EïdoPierre RochefortEstéban by Michael Berreby

Pierre Rochefort by Michael Berreby

Julian Sanchez MorenoLaëtitia EïdoPierre Rochefort – Olivier Chambon AFC – Antonin Boischot by Stéphane Els

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